Description
Voltaire, Rousseau, Catherine II, Frédéric II, Robespierre, Mirabeau, la Fayette, Benjamin Franklin, Thomas Jefferson, ou encore Goethe et Nietzsche. Quel est donc le point commun entre ces illustres personnages ? Au moins un : chacun s’est intéressé ou a vibré pour la philosophie de la Révolution corse (1729-1769). Rien de surprenant donc à ce que Chateaubriand écrive que cette même révolution fut « l’école primaire des révolutions » futures. Dans cet essai, notre approche se voulant philosophique et politique, surgissent des personnages, guerriers et politiques, inventeurs d’une res publica qui a fasciné : droit des peuples à disposer d’euxmêmes, séparation des pouvoirs, souveraineté nationale. Avec Théodore, roi constitutionnel, Paoli, démocrate et patriote, et Napoléon, empereur de la République française, culmine l’idée d’un pouvoir fondé sur la loi et le principe d’un partage de la souveraineté avec un peuple en armes et libre. Voilà des destins dignes des Vies parallèles de Plutarque...
Biographical notes
Antoine-Baptiste Filippi est étudiant en droit à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris I) et chercheur associé au Labiana (CNRS-LISA;CNRS-ISTA), Laboratoire d’histoire grecque et de philologie du politique.