Description
La philosophie ne s’est guère montrée favorable au plaisir. Que tout plaisir soit un bien, ainsi que le prétend Épicure, apparaît dif cilement soutenable. Aussi débouchons-nous sur une aporie : si le plaisir ne peut être pris pour guide, en lui se dévoile la n ultime de toutes nos actions et de nos existences. Cette problématique apparaît pour nous, modernes, fondamentale. En déconsidérant le plaisir, ce sont les plaisirs que l’on a cessé de prendre en considération. Et, tout autant, les déplaisirs, tant ils leur sont dialectiquement unis. Aussi un autre concept devrait-il occuper le centre de notre pensée : celui de contradiction. Nous ne dépassons une contradiction que dans le développement d’une nouvelle, cette dernière débouchant sur une autre, puis une autre encore. L’ouvrage s’intéresse à la lutte incessante des forces de la sensualité contre les puissances de l’ascétisme en leur étrange séduction. Il s’achève par une série d’aphorismes, forme plus adaptée à la complexité du réel.